Compte tenu des contraintes énergétiques liées à la guerre en Ukraine et aux difficultés d’approvisionnement en énergies cet hiver, plusieurs entreprises se sont récemment engagé à limiter leur impact en terme de consommation énergétique.
Dernier exemple significatif : LVHM.
LMVH, pionnier de la communication durable
Le groupe se veut pionnier dans la prise de conscience de l’enjeu environnemental. En 2021, LVMH avait indiqué vouloir atteindre d’ici 5 ans, 100 % d’approvisionnement en énergies renouvelables ou bas carbone pour l’ensemble de ses sites (ateliers, boutiques, bureaux). Un an après cette annonce, l’objectif est d’ores et déjà atteint en France.
Suite à l’effort national demandé par Emmanuel Macron, LVMH poursuit ses efforts. A partir d’octobre 2022 et pendant un an, le groupe prévoit de réduire de 10% sa consommation énergétique en :
– Eteignant l’éclairage de l’ensemble de ses boutiques entre 22h et 7h du matin et de celui des sites administratifs à 21 h ;
– Modifiant les températures intérieures de tous ses sites : – 1°C en hiver ; +1°C en été.
Les entreprises françaises s’engagent
Outre LVMH, d’autres entreprises s’engagent vers une sobriété énergétique et ont choisi de communiquer de façon responsable.
Pour limiter les factures salées, certaines entreprises françaises adaptent leur production.
C’est le cas de Duralex. Le célèbre verrier français, implanté près d’Orléans, fermera son usine pendant 5 mois, pour ne bas subir la multiplication des charges d’énergie (peux multipliés par 22). Les salaries seront placés en chômage partiel et l’entreprise maintiendra son activité de vente grâce aux stocks existants.
D’autres groupes industriels comme Arc, ArcelorMittal, Ascométal évoquent une nécessité d’arrêter leur production cet hiver.
Les services publics également touché
Au delà des entreprises, certains services publics (ou assimilés), se réorganisent.
L’exemple très commenté de Vert Marine fera peut être date. Le gestionnaire de piscines publiques a brutalement fermé au public ses installations suite à la hausse des prix de l’énergie (ils se sont ravisé depuis).
Les communes ne sont pas en reste, comme à Meylan, certaines font le choix d’éteindre l’éclairage public la nuit.
Autre exemple, l’université de Strasbourg.
Le président de l’université a annoncé une semaine de vacances supplémentaires à Noël et une semaine de distanciel après les vacances de février. 2 semaines supplémentaires donc, au cours desquelles, les bâtiments seront fermés, limitant drastiquement la consommation d’énergie. D’autres universités envisagent cette solution pour faire face à la hausse du prix de l’énergie.
Sources : Le Parisien, LVMH et Le Dauphiné